Il y a comme un "ic"

C'est ça, le genre d'ambiance qui nous fait encore sentir que l'on est dans un match de foot et qu'on joue encore pour défendre les couleurs d'une nation, d'un peuple.

Loin, très loin des considérations de club où on a trop souvent l'impression de jouer pour les intérêts des grands groupes financiers et des multinationales qui ont investis le football, plutôt que pour l'honneur d'une identité: le maillot.

Ce Serbie- France a réhabilité la dimension  identitaire du football perdu dans les méandres du business et autres cavaleries mercantiles.

Dans ce monde globalisé, le football est encore l'un des seuls domaine à assurer la survivance des Etats Nations.

Les sifflets qui couvrent bien trop souvent les hymnes nationaux ne sont en réalité que des reflets de cette confrontation identitaire que propose le football. Loin du politiquement correct, les sifflets font partis du contexte et du folklore. Les sifflets ont toujours résonné dans les stades de football. Alors stop à l'hypocrisie et aux relans bien pensants qui ne veulent voir dans ces sifflets que de la haine ou du mépris. Ils ont tord! Ces sifflets ne sont pas politiquement corrects, ni très raisonnables, et alors? Ils émanent de sentiments parfois imprévisibles, forts, d'une quête identitaire, d'une fierté mise en jeu...

Au delà de ces considérations patriotiques,

l'équipe de France se rapproche chaque journée un peu plus d'une place de barragiste. Après le match nul à Belgrade les bleus ont quasiment hypothéqué toute leur chance de qualification directe.

Malgré la sortie prématurée et sévère de Lloris sur carton rouge, les bleusic n'ont pas lâché et ont réalisé un bon match en se procurant de nombreuses occasions. Les joueurs n'ont pas démérité à l'image d'un Thierry Henric buteur à la 31ème minute ou d'un Anelkic très en jambe ce soir.

Mais les Serbes qui avaient marqué en premier sur penalty à la 9ème minute par Nenad Milijas n'ont jamais abandonné le combat pour la première place du groupe. 

Car sauf miracle ou grosse bévue du côté Serbe la première place ne devrait pas leur échapper. Une place toutefois méritée devant leur parcours dans ces qualifications.

Les Français doivent maintenant ne plus perdre de points, ce qui ne devrait pas être trop difficile avec deux matchs à domicile face aux Féroé et à l'Autriche. Et pouvoir enfin se concentrer sur les barrages.

Ce serait magnifiquic!