Onze ans après leur dernier passage, et les deux buts de Nicolas Anelka un certain 10 février 1999, l'enceinte mythique de Wembley est devenu le jardin extérieur de l'équipe de France.

Ce soir, Wembley ressemblait à un bijou de sa Majesté bien gardé. Devant les forces déployés pendant les hymnes nationaux, on se demanderait presque s'il était question d'un simple match amical, ou d'une démonstration des forces de l'OTAN.

L'équipe anglaise decimée par les blessés de guerre de Premiere League était transparente.

L' équipe anglaise sans âme, désertée par les Rooney, Lampard, Cole et Terry a erré sans sur le terrain pendant 90 minutes moins le temps additionnel.

Dès le premier quart d'heure de jeu, leur deficit technique est tel qu'il devient très vite insurmontable, les empéchant d'aller à l'assaut des buts d'Hugo Lloris.

A l'opposé, l' Equipe de France techniquement largement supérieure, offre une configuration séduisante.

A la 16ème minute, l'indispensable Karim Benzema affuté et décisif, emmène les bleus sur la bonne voie.

Le Madrilène continue de s'affirmer à la tête de l'attaque de l'équipe de France.

Ses détracteurs vont avoir de plus en plus de mal à justifier leur acharnement. Ce onzième but en bleu, témoigne bel et bien que Karim Benzema est incontestable au poste d'attaquant numéro 1 des Bleus.

Contrairement au public Français de Metz, les Anglais connaissent le football, et la valeur de Benzema. L'attaquant Français sort sous les applaudissements des 90000 spectateurs.

 Les Français sont seuls au monde.

Le match leur appartient. Et Valbuena anticipe du chaos, à la 55ème le Phocéen prend une option sur la victoire des Bleus.

Un but qui s'avéra essentiel dans la mesure où à la 82ème Hoarau entre en scène. Et là c'est le drame. Et si en fait les joueurs de PSG n'était pas une bonne idée en équipe de France??

Manque d'aggressivité, de combativité et apparemment d'envie.

Le comble dans ce stade militarisé, les anglais semblent désarmé. Ils sont absents.

A l'image de Capello inhabituellement recroquevillé sur son banc, effectuant nonchalamment quelques changements dont un seul s'avéra fructueux. Peter Crouch, fait de la résistance, et profite du manque de lucidité de Diarra pour éviter le 2-0 à la 86ème.

Les cinq minutes d'arrêts de jeu (?) ne suffiront pas pour revenir au score, ni à assécher les plumes des tabloïds qui n'attendaient que cela pour se pencher sur le "cas pello".