Pendant des semaines,

ce France- Brésil a provoqué des envolées lyriques dans toute la presse française.

Lobotomisée par les publicistes chers payés de la FFF et les vendeurs de maillot,

les aventuriers du foot d'un soir se sont rendus compte mais un peu tard,

que le Brésil samba s'est mué en Brésil Saudade.

Sans grande surprise donc, les Brésiliens n'ont pas été au niveau.

Au regard de cette triste réalité,

les Français ont très diplomatiquement calmé les cariocas.

Derrière les formules de politesse sur leur adversaire, derrière lesquelles se sont retranchés les Bleus durant la préparation,

la possibilité de battre les Auriverdes était en fait plus qu'une probabilité.

La technique des Brésiliens n' a pas été un frein aux espoirs des Bleus.

Sur ce point Karim Benzema qui n'avait pas grand chose à leur envier,

confirme son statut d'attaquant numéro un de la sélection.

A la 39ème Hernandes résolut à en finir avec le technicien Français,

nous livre un mawashi geri de toute beauté.

L'arbitre n'étant pas tellement de cet avis,

fait basculer le match amical.

A 10 contre 11 les Brésiliens boudent.

Les Français profitent de l'occasion pour clore les débats dès la 54ème minute.

Benzema inscrit son 12ème but sous le maillot tricolore et son 4ème sous l'ère Blanc.

Le Français insaisissable et excellent, sort sous les applaudissements du Stade de France.

Quelques faits de matchs, un but, une charnière centrale française brillante, un Benzema qui a enfin la reconnaissance du public, un Brésil nonchalant et frondeur, les absences de Gourcuff, Sagna, Diarra,

mais l'essentiel est sauf pour la fédé, la caravane publicitaire est passée.