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FOOT REPUBLIK Aïcha Noui
1 juillet 2012

L'Espagne sur le toit de l'Europe

L'Espagne est sacrée championne d'Europe. Pour la deuxième fois consécutive, les hommes de Vicente Del Bosque s'offrent la consécration et entrent dans l'Histoire du football. L'Euro 2012 signe pour l'Espagne un unique et glorieux triplé, jamais réalisé. Le "Tiki Taka" s'est montré très efficace et a fini d'achever les espoirs des supporteurs italiens les plus téméraires.

A Kiev, la Squadra azzurra n'a pas su gérer sa condition physique et l'a payé dès les premières minutes de la finale. La recette offensive de Prandelli qui avait pourtant fait merveille contre l'Allemagne n'a pas prise. Abandonnés par la chance et par une très mauvaise entame de match, les Azzurri ont perdu leur football.

L'Italie pourtant revenue de tout

L'audace de Prandelli, la folie de Balotelli, il Perlossimo, le collectif, le renouement avec les valeurs et la solidarité étaient autant d'indicateurs qui permettaient à la Squadra azzurra de renouer avec le succès en Coupe d'Europe. Mais ce moment tant attendu depuis 1968 n'arrivera jamais. Terrassés par les blessures de Chiellini et Motta, les Italiens ont peiné à retrouver leur force. Dès l'heure de jeu, ils ont dû affronter la flambloyante Espagne, réduits à dix. Impuissants devant le réveil espagnol, les Italiens ont été terrassés par la fatigue dès l'entame du match. Le jeu espagnol, fait de passes courtes et répétées a fait le reste, et n'a eu de cesse d'accentuer cet état d'épuisement moral et physique des Azzurri.

L'Espagne garde le meilleur pour la fin

Les joueurs espagnols ont désormais pris l'habitude de jouer entre eux et non contre l'adversaire. La facilité dans le jeu et l'aisance devant les buts de Buffon ont infligé une sévére correction à l'Italie. Les Espagnols, qui avaient jusque là jouer sur la réserve, ont considérablement rattrapé leur retard lors de la finale, en inscrivant quatre buts : Silva (14e), Alba (41e), Torres (84e), et Mata (88e). Les critiques diverses et variées de la presse ibérique à l'encontre de l'équipe (pas toujours injustifiées), et "de son jeu ennuyeux", se sont envolées à jamais dans le ciel de Kiev. La Roja est championne d'Europe. Et en football comme ailleurs, la vérité du terrain est la seule qui vaille.

 

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