Libérez Zlatan
A Paris, on a beau dire, le roi du pétrole c'est ZLATAN. Nasser El-Khelaifi peut bien dépenser des milliards pour repenser la politique sportive et économique du club, l'unique bienfaiteur apparaît sous les traits tirés du Suédois. Avec déjà dix buts au compteur en Ligue 1, Zlatan semble satisfaire les attentes des supporteurs, des dirigeants et des aventuriers du football d'un soir.
Mais ne vous méprenez pas. S'il a attéri dans le club de la capitale, c'est par défaut. Trahi par la parole de Galliani, qui l'a vendu sans son consentement, pour renflouer les caisses du Milan AC. Zlatan Ibrahimovic s'inscrit dans un nouveau concept celui de l'otage du football business. Acheter un joueur qui n'a ni considération ni envie pour le club, décidemment le PSG en a bien saisi les mécanismes. A Paris, le joueur évolue dans une autre galaxie, dans un club qu'il avouait ne pas connaître il y a encore quelque temps. Comme le calcio doit lui sembler loin.
Zlatan, professionnel jusqu'au bout des crampons, se contente donc de remplir son contrat : marquer des buts. Mais les réalisations se font sans aucune émotion particulière pour le PSG. Le blues du footballeur est tel que ses mots lors d'une conférence de presse à Sofia, en marge d'un match en Ligue des Champions, sont sans équivoque : " J'aimerais revenir à Milan. S'ils ont besoin de moi, ils savent où me trouver. "