Ligue des Champions: La claque!

Déjouant les pronostics de la moutonnerie médiatique qui voyait en début de saison, le BTP footballistique de Perez ou la chelsea connection d’Abramovitch s‘imposer.

Les clubs italiens et allemands, Bayern- Inter ont su démentir tous les pronostics.

Bien que ces deux équipes n’aient plus grand-chose d’allemand et carrément plus rien d’Italien, sauf peut- être dans le jeu, elles marquent le grand retour sur la dernière marche du podium européen de ces deux clubs du foot européen après respectivement, 9 et 38 ans d’absence.

Inter- Bayern telle sera l’opposition quelque peu musclée de cette finale de la Ligue des Champions 2010.

Grâce à leur très belle prise de pouvoir au match aller à Giuseppe Meazza, les interistes avaient tout intérêt à cadenasser cette belle équipe de Barcelone. Mais l’idée leur est seulement venue en tête après l’expulsion du trop impulsif Motta à la 27ème minute, faisant suite à deux cartons jaunes.

N’en déplaise aux amis des clichés sur le foot italien. En début de match les intentions des Interistes étaient presque louables, faire beau jeu égale avec le Barca. Seulement voilà les aléas du Motta et le terrain sans fin du Barça à la Olive et Tom, ont fini d’achever les espoirs d'un match ouvert. Il en est ainsi du realfootball.

Les supporteurs ont donc eu droit à un attaque défense dans les règles de l’art italiennes. Et pourtant Mourinho n’a pas fait de changement tactique dans ce sens jusqu’à la 67ème minute. Car le foot italien c’est aussi ça, le sens du sacrifice, même lorsque vous êtes un attaquant, vous sacrifiez vos talents de buteurs pour aller aider la défense dans le besoin. C’est aussi cela, la solidarité dans le jeu.

Un match qui n’en a pas pour autant perdu de son intensité, tous les coups étaient permis, et ce pilote de ballon de Leo Messi en a largement fait les frais.

Néanmoins le très beau but de Piqué à la 84ème minute ne changera rien à la frustration barcelonaise sur le terrain. C’est la douche froide pour le Barça qui a joué à l’arroseur arrosé, alors que les milanais fêté leur statut de finaliste, l’arrosage automatique s’est curieusement mis en marche. Oui très drôle!

Quant à Mourinho, grand ami de la presse transalpine, il serait bien capable d’être, le héros, ce qui sans doute ne plaira pas à l’Italie toute entière. En cas de victoire Mourinho pourrait bien narguer le protectionnisme quelque peu exacerbé des Italiens envers les sélectionneurs étrangers. Mais dans le pays des Lippi, Sacchi, Ancelotti, Capello… c’est un peu normal, non?

Cette Ligue des Champions bien qu’on n’en connaisse pas encore l’épilogue, restera toutefois une édition très moyenne. Un problème de niveau certainement lié à la présence de clubs français en quart et demi qui ont carrément plombé la fête. Les Lyonnais ont directement contribué à ce fiasco, avec un jeu en quart retour et en demi indigne de la Coupe d’Europe.

Devant autant de gâchis, on regretterait presque les clubs anglais, enfin Manchester, parce que faut pas déconner, de là à dire que Chelsea nous a manqué, nous n’irons jamais jusqu’à de telles extrémités!