L'Argentine vient de subir l'une des plus grosses défaites de son histoire.

Imprévisible,

lnconcevable,

Irrésistible,

Imprenable,

On joue sur les mots,

à défaut de le faire sur le terrain.

L'Argentine démobilisée a laissé filer un match pourtant largement à sa portée.

A l'image de ce premier but de Muller, très mal apprécié par la défense argentine, qui n'est pas au marquage.

4-0, le score est lourd tout comme la déception des supporteurs de l'Albiceleste.

Avec Diego, tellement de bonnes raisons d'y croire puis tout s'est envolé,

le jeu, la fluidité, le génie, la créativité bref le football.

Un distributeur de jeu en panne, une défense fébrile et une équipe en mal d'inspiration,

il n'en faut pas plus pour réveiller l'opportunisme allemand.

Les contre sont assassins, Klose à la 67 et 88èmes et Friedrich à la 74ème, ne laissent aucune chance à l'Argentine de sortir indemne de ce combat.

Maintenant, c'est l'évaluation des dégâts.

Oui Diego,

la presse est une girouette.

Et ce qu'elle ne disait pas hier dans les moments d'euphorie,

lâche, elle le dira demain, avec un appétit et une haine féroces. Ce n'est pas une amie. Et Don Diego l'avait bien compris.

La Nationalmanchaft a réussi où l'Argentine a aujourd'hui échoué,

faire valoir son potentiel.

La déception marque l'épilogue de cette belle équipe d'Argentine dans cette Coupe du Monde,

mais pas encore celle de Diego, n'en déplaise aux bien pensants de service.