SOIXANTE ANS,

60 ANS que le foot espagnol attendait cela,

Vicente Del Bosque n'était même pas né.

L'Espagne est en demi finale,

et confirme tous les espoirs de ses socios!!

Pour en arriver là?

Un match fou, fou, fou,

comme seul le football peut nous en offrir.

Un but, trois penaltys tirés, et pourtant à la 61ème minute, le tableau des scores est toujours vierge.

L'arbitre Guatemaltèque qui siffle sur les quatre coins du terrain est le symbole de l'unicité de ce sport.

De la 59ème à la 61ème minute, penalty de Cardozo arrêté par Casillas, penalty de Xavi Alonso bien tiré mais à retirer, puis râté,

sont autant d'événements emblématiques de ce qu'est le football.

Le foot demeure par sa dimension humaine, LE sport par excellence. Et c'est paradoxalement, ses imperfections qui tendent à le servir,

et le rendent si beau et si particulier.

Loin, très loin des sports lisses tel que le rugby,

le football propose un spectacle humain avec ses erreurs, et ses ambiguités. Le football a une aura, c'est le hic et nunc, ne laissons jamais une vulgaire machine changer cela.

Espoir, peur, déception, injustice, joie sont autant de sentiments qui n'ont eu de cesse de parcourir les deux camps pendant 90 minutes.

A la 83ème, même le but de l'incontournable Villa ne mettra pas fin au suspense.

Les trois poteaux que caresse le cuir avant d'entrer sont à l'image de la rencontre et du football.

Rien n'est jamais fini, le foot est un éternel recommencement.

Et Iker Casillas, impérial devant Roque Santa Cruz à  la 89ème, l'a parfaitement compris.

Villa Espana!

L'Espagne est en demi,

le football dans son plus bel écrin, celui de la Coupe du Monde,

nous promet encore de belles émotions.