Face à la Roumanie, l'équipe de France a fêté ses retrouvailles avec le football.

Deux buts, un stade comble, du jeu, de l'envie, des joueurs solidaires et déterminés,

bref un état d'esprit qui traduit bien,

la révolution des Bleus.

Les joueurs Français ont été incisifs ne laissant que très peu le ballon aux Roumains.

Dominateurs, les Bleus ont tardé à joindre la coordination aux mouvements, et ont eu du mal à se libérer en début de rencontre.

Mais la technique française, et notamment celle de Samir Nasri a permis aux Bleus de ne pas relâcher leurs efforts et de garder la pression et l'ascendant sur l'adversaire.

La deuxième moitié de la première mi temps a été plus convaincante, notamment dans les automatismes et dans la précision des passes. Poussés à la faute, les Roumains sont dépassés, et l'espace libéré. Ce qui permet à l'attaque française de se créer des occasions, même si le premier tir cadré n'intervient qu'à la 40ème minute.

Retranchés en défense les Roumains n'ont pas su développé leur jeu.

 A l'extérieur, l'objectif pour les joueurs des Carpates était de limiter les dégâts.

Pas franchement tentés par le jeu, les hommes de Razvan Lucescu ont misé sur sur des opportunités de contre.

Et ça a faillit marcher. A la 46ème la frappe de détournée de George Florescu par Lloris et le poteau de Marica (71e) donne des sueurs froides au public, qui ne veut pas voir l'équipe de France se faire surprendre à domicile comme face à la Biélorussie.

Mais c'était sans compter sur les dernières cartouches de Laurent Blanc.

Loïc Rémy et Yoann Gourcuff entrés en fin de match, ont fait vaciller le Stade de France et le mauvais plan foot des Roumains.

Assaillis dès la 1ère minute, la défense Roumaine n'a finalement cédé qu' à la 83ème. A la 93ème minute, le second but du meneur de jeu Lyonnais, vient consolider la victoire des Bleus.

Grâce à ce bon résultat, les hommes de Laurent Blanc prennent la tête du groupe D,

et iront à Metz jouer le Luxembourg les crampons légers.