Le football est certes un éternel recommencement,

mais il n'y a pas de fatalité.

Les choses peuvent changer pour le bien si il y a la volonté politique de le faire.

Combien faudra t-il encore de "cas Ben Arfa", pour stopper ces violences gratuites et parfois calculées sur les terrains,

qui en quelques secondes peuvent briser la carrière d'un joueur.

L'affaire Ben Arfa aurait du faire jurisprudence, comme bien d'autres avant elle.

Mais,

après quelques pauvres matchs de suspension avec son club et les Oranje, le délicat De Jong retrouvera en toute impunité la moiteur du vestiaire et son arme de destruction massif, ses crampons!!

Le Néerlandais n'est pourtant pas inconnu au bataillon des coups tordus.

Le mawashi geri sur le thorax de Xabi Alonso en finale de Coupe du Monde, c'était déjà lui. Et la liste de ses sinistres performances est encore longue.

Longue à l'image du délai de guérison pour une double fracture tibia péroné. Six longs mois au minimum à purger pour Hatem, quand celle de son boucher sera de quelques semaines au mieux. Car la non reaction de l'arbitre -ni carton, ni coup franc- présage mal de ce que sera la sanction des instances disciplinaires anglaises.

Et pourtant la sanction devrait être à l'image du préjudice subit,

surtout que ce geste est intervenu au bout de trois minutes de jeu seulement, dans le seul but de nuire au joueur de Newcastle. Un tacle puissant avec les deux pieds décollés ne peut pas avoir une autre utilité.

Un stage civique dans un centre de réeducation,

et une interdiction d'approcher ces crampons à moins de 100 mètres d'une durée égale à l'indisponibilité de Ben Arfa, serait la sanction adéquate pour De Jong.

C'est maintenant aux instances de football de sévir, et mettre fin à ce gâchi.